Pathologies de la mémoire : le cas John Rocca

Stéphanie Genand

p. 67-76

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Stéphanie Genand, « Pathologies de la mémoire : le cas John Rocca », Cahiers Staëliens, 67 | 2017, 67-76.

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Stéphanie Genand, « Pathologies de la mémoire : le cas John Rocca », Cahiers Staëliens [En ligne], 67 | 2017, mis en ligne le 15 avril 2019, consulté le 20 avril 2024. URL : https://cahiersstaeliens.edinum.org/157

Peut‑on mourir de nostalgie ? La question, qui sonne étrangement à nos oreilles modernes, s’impose comme une véritable énigme au tournant des Lumières : si la thèse médicale soutenue par Johannes Hofer en 16881 lexicalise le terme de « nostalgie », étymologiquement « douleur (algos) du retour (nostos) », elle officialise aussi, en la nommant, une nouvelle pathologie dont les médecins ont d’autant plus à cœur d’élucider la cause qu’elle représente, au moment 1800, un fléau qui décime les troupes militaires alors engagées sur les frontières européennes. La nostalgie frappe en effet les jeunes soldats, et plus précisément les Suisses, qui vendent depuis plusieurs générations leurs services aux armées et quittent leurs racines familières pour mettre leur courage au service de la garde royale, puis des conquêtes révolutionnaires et enfin des bataillons qui étendent jusqu’à la Russie l’empire napoléonien. Troublant mélange de douleur morale, puisqu’elle s’apparente à la mélancolie, à la tristesse et au remords d’avoir laissé sa patrie, et de symptômes physiques le plus souvent marqués par des troubles respiratoires pouvant aller jusqu’à l’obstruction complète des poumons, la nostalgie se développe sur un étrange territoire à la croisée de l’âme et du corps. Elle emblématise ce que Jean Starobinski appelle, dans La Relation critique, « la maladie comme infortune de l’imagination2 ». Le soldat suisse, atteint de tuberculose quand il vit trop douloureusement l’éloignement de son pays natal, succombe autant à des douleurs de poitrine qu’au chagrin de se sentir à jamais séparé des souvenirs de son enfance : « La nostalgie est un bouleversement intime lié à un phénomène de mémoire3 », précise encore J. Starobinski dans l’enquête qu’il consacre à l’histoire de cette maladie.

En témoigne la trajectoire singulière d’Albert Jean Michel Rocca4. Autrement désigné par le surnom de « John » et la périphrase immortalisée par l’étude que lui consacre la comtesse Jean de Pange sous le titre Le dernier amour de Madame de Staël5, ce jeune homme, né en 1788 et mort le 30 janvier 1818, soit six mois après Germaine de Staël dont il devient le second époux en 1812, cumule les signes qui en font un véritable cas de cette étrange pathologie. Souffrant de troubles respiratoires déclarés dès 1813, il meurt en effet, à l’âge de trente ans, d’une tuberculose qui pousse Staël, pendant son exil et lors de son retour en France après la chute de l’Empire, à lui organiser des soins thermaux et des séjours réguliers dans la douceur du sud, en Italie notamment, pour soigner ses difficultés respiratoires6. À ces symptômes phtisiques qui valent à Rocca une longue agonie à Hyères, dans le Midi de la France où il passe ses derniers mois en compagnie de Louis‑Alphonse, dernier fils de Staël né clandestinement le 7 avril 1812, s’ajoute une carrière militaire à rebours des légendes héroïques qui structurent, depuis sa fondation, le mythe du soldat suisse. S’il en partage la bravoure et honore ses racines genevoises en rejoignant en 1807 les armées napoléoniennes, « John » Rocca, grièvement blessé lors de la guerre d’Espagne, jette un regard résolument critique sur les opérations militaires qui déchirent alors le continent européen. Deux traces subsistent de la carrière atypique de ce hussard mélancolique : ses souvenirs de campagne, publiés en 1814 à Paris et Londres sous le titre des Mémoires sur la guerre des Français en Espagne et qui deviennent, en ces années de crépuscule impérial, un succès immédiatement réédité et traduit en plusieurs langues, et un manuscrit, jusqu’à présent inédit7, rédigé entre 1817 et 1818 et intitulé Le Mal du pays.

Ces deux textes partagent une inscription problématique dans les modèles génériques : aux récits épiques du soldat édifiant la légende napoléonienne au fil de ses combats, les Mémoires sur la guerre des Français en Espagne opposent la chronique détachée d’une conquête dénoncée comme barbare et anachronique. Contemporains du traité publié par Benjamin Constant sur la question, De l’Esprit de conquête et de l’usurpation dans leurs rapports avec la civilisation européenne, les souvenirs militaires de Rocca dénoncent l’obsolescence des stratégies d’annexion qui découvrent, avec la guérilla et le patriotisme espagnols, l’émergence de nations dont les valeurs fédèrent les peuples en leur conférant une ardeur capable d’enrayer la mécanique des troupes de ligne. La singularité de cette énonciation, qui transforme le hussard Rocca en spectateur critique de l’extinction impériale, se prolonge sur la scène privée dans Le Mal du pays. Désigné comme une « nouvelle » dans La France littéraire, puis la Biographie universelle des Frères Michaud qui en annoncent la préparation, ce manuscrit inachevé, s’il se présente en partie comme une confession biographique, mêle aux « mémoires » du jeune homme retraçant le fil de son existence, depuis son enfance à Genève jusqu’à ses amours malheureuses et sa carrière désenchantée au service de Napoléon, le voile de la fiction : le « je » n’y désigne en effet pas explicitement l’auteur, mais un narrateur prénommé Arnold et dont le masque permet à Rocca d’évoquer, de manière travestie, les principales étapes de sa vie. La relation avec Germaine de Staël y occupe théoriquement une place majeure : telle est du moins l’attente des contemporains qui espèrent, à l’image de Bonstetten, l’éclairage de Rocca sur l’étrange et problématique proximité qui l’unit, lui jeune inconnu de vingt‑quatre ans, à la proscrite la plus célèbre d’Europe. « J’ai prié Rocca d’écrire ses mémoires, raconte‑t‑il. L’histoire de ses relations avec elle. Il veut le faire s’il demeure en vie et s’il retrouve des forces, mais il a peu d’espérances8 ». L’autorité de cet « avec elle », si explicite que Staël n’a pas besoin d’être nommée, souligne le caractère à la fois tutélaire et écrasant d’une relation qui détermine, outre la vie personnelle de Rocca, son écriture. La comtesse Jean de Pange, dans l’étude qu’elle consacre à ce dernier volet de la postérité staëlienne, structure elle aussi son analyse de Rocca en trois étapes qui mettent ouvertement l’accent sur la dimension solaire de la figure féminine : « Vers elle, avec elle, sans elle ». Réduit au rôle d’un satellite entraîné par une attraction qui outrepasserait ses forces, John Rocca peine à faire entendre sa propre parole9. Cette frustration exacerbe la curiosité suscitée par son ultime manuscrit. Le Mal du pays, péniblement rédigé pendant les six derniers mois d’un malade à l’agonie et se sachant condamné, livre‑t‑il la clé d’un conjugalité d’autant moins taboue, en 1817, que ses deux protagonistes ont commencé leur disparition ? Force est de constater qu’il n’en est rien : aux amateurs de détails croustillants et d’anecdotes intimes, le dernier texte de Rocca oppose l’évocation allusive, lors du séjour en Allemagne de son personnage, d’une femme aussi peu généreuse qu’oppressive et répondant au nom partiellement crypté de « Madame de N., alors âgée de quarante‑deux ans10 ».

Deux caractéristiques s’imposent ainsi comme la signature du corpus de Rocca : son indépendance esthétique, l’auteur hésitant entre plusieurs modèles, voire plusieurs mains puisqu’il est avéré que Staël écrit elle‑même, entre 1813 et 1814, de nombreux passages des Mémoires sur la guerre des Français en Espagne, et notamment l’introduction, récemment publiée dans ses Œuvres complètes11 ; son indépendance esthétique donc, et une dépossession mélancolique née de l’impossible épanouissement affectif d’un héros prisonnier de ses racines et de ses souvenirs. Qu’il s’agisse en effet du soldat, plusieurs fois promu pour sa bravoure, mais que ces récompenses ne consolent jamais d’avoir quitté son pays natal, ou du malheureux Arnold dont les mémoires ne sont qu’un douloureux éloge du paradis de l’enfance aux alpages, la voix de Rocca surgit moins pour révéler que pour pleurer la disparition des jeunes années et de l’harmonie familiale qui les accompagnait. Cette double extinction, celle de l’héroïsme militaire et celle de la transparence des premiers âges, problématise la structure de ses textes : avançant à rebours dès lors que le deuil du passé y paralyse le désir, la curiosité et jusqu’à l’élan vital puisqu’Arnold meurt avant d’avoir achevé sa confession, laissant la parole à un tiers anonyme qui évoque ses obsèques et la trace qu’il laisse chez les contemporains, l’écriture substitue à l’aventure d’une existence l’odyssée d’une régression. Rocca s’y présente moins comme un auteur, ni même comme un sujet, que comme un malade dont la confession doit révéler aux lecteurs les dangers d’une séparation manquée avec le berceau familial :

C’est pendant les quinze mois qu’il vécut encore après son retour dans sa patrie qu’Arnold écrivit les mémoires que nous venons de publier, afin, disait‑il, d’apprendre à ses compatriotes qui seraient tentés de suivre son exemple ce qu’il lui en coûte pour avoir quitté légèrement sa patrie et servi une cause injuste12.

L’aveu de cette culpabilité, rappelant le poids de la patrie et la sanction réservée à ceux qui transgressent le lien qu’elle imposerait en naissant à ses concitoyens, explicite, dans l’imaginaire de Rocca, l’existence d’une pathologie capable d’inscrire dans le corps les symptômes d’une faute née dans la sphère morale. Le choix d’une vie autonome, distincte du modèle familial et affranchie de l’autorité du père qu’il a fallu transgresser pour devenir d’abord soldat de l’armée française, puis époux longtemps illégitime de Germaine de Staël, ce choix coûte et retire progressivement au sujet son oxygène. Là réside en effet le cœur nostalgique de l’existence de Rocca qu’elle associe à la désobéissance familiale et au remords d’avoir lutté pour s’extraire du paradis genevois la raréfaction de l’air, puis l’extinction progressive du sujet. Si Staël évoque à plusieurs reprises, dans sa correspondance, « ce mourir qu’on appelle le départ13 », la formule trouve, avec la trajectoire de Rocca, un territoire d’élection.

Tout commence pourtant comme une bouffée d’air frais dans le berceau des libertés qu’est alors Genève. Associée, dès les premières pages du Mal du pays, aux « eaux bleues du Rhône » et à l’atmosphère purifiée d’une ville « située au pied des Alpes14 », la cité, jumelle de Clarens, offre à ses citoyens une transparence politique à la hauteur de son décor naturel. Justice, équilibre, harmonie, ces valeurs irradient d’autant plus profondément les souvenirs de Rocca que son père, membre du Petit Conseil, les incarne et littéralise la traditionnelle analogie entre la famille et la patrie :

L’État entier ne formait qu’une seule famille où tout se faisait en commun ; chacun de ses membres aimait sa petite patrie comme s’il en eût été tout à la fois et le père et le fils, le fils par la protection immédiate et constante qu’il en recevait, le père par celle qu’il lui accordait à son tour15.

D’abord idyllique, au point de transformer les citoyens en générations unies par le respect de valeurs communes, cette fraternité se révèle rapidement à double tranchant : si Genève vit à travers ses habitants, dont elle modèle les liens, elle problématise aussi la séparation avec un corps nourricier et exemplaire qu’il devient impossible de quitter sous peine de porter atteinte à l’ensemble d’un organisme assimilé à un tissu consanguin : « Comme les assassins connaissaient de plus près les victimes, les forfaits commis dans notre malheureuse ville semblaient des parricides16 », ajoute Rocca dans ses souvenirs. Cette fusion se prolonge dans l’idéalisation des paysages. Des prairies alpines où le jeune Arnold, confié à un précepteur vivant dans « un village de montagnes17 », découvre le savoir en même temps que la beauté du Mont‑Blanc, à la douceur des sons qui accompagnent les troupeaux et associent, dans la mémoire du narrateur, la liberté de l’enfance au « ranz des vaches18 », cet hymne traditionnel des bergers suisses à qui les médecins prêtent le pouvoir de bouleverser les soldats exilés, une même respiration euphorise le caractère du jeune garçon et son existence, alors gonflée de projets et de rêves de gloire :

Je me trouvais plus agité, plus léger, lorsque je vivais dans les montagnes, l’air vif et pur qu’on y respire doublait le sentiment de mes forces et me donnait une sorte d’enivrement de ma propre existence19.

Le malheur naît, dans cette configuration aériste, de la rupture du lien quasi ombilical qui unit les citoyens à leur patrie et les fils à leurs pères. Véritable expulsion du paradis terrestre et mort à soi‑même puisque le protagoniste brave l’interdit paternel en rejoignant les troupes françaises, autrement dit ennemies depuis que Genève a été annexée à l’Empire pour devenir en 1798 le département du Léman, le départ s’apparente à un deuil dont le héros va de toutes ses forces chercher à sublimer la douleur. Comment dès lors mieux expier sa faute originelle qu’en se forgeant une existence négative, dominée par la mort, la rétrospection et l’oppression ?

Ce paradoxe détermine les choix punitifs de Rocca et d’Arnold, son double imaginaire. D’abord soldat désinvesti et horrifié par la déshumanisation qui gagne progressivement des troupes devenues familières de la destruction, il ajoute à cette crise de la valeur militaire le désarroi sentimental d’une figure rendue muette par la naissance de l’amour. Phrases inaudibles, mots avortés, idylles esquissées quand elles ne reposent pas sur la ressemblance avec des amants disparus, les signes abondent, à chaque aventure de Rocca, de son exténuation fantomatique. Rien de surprenant, dès lors, à ce qu’il passe sous silence sa relation avec Staël : la notoriété de la proscrite et l’accueil prestigieux que lui réservent la plupart des cours européennes lors du « grand voyage » au cours duquel Rocca l’accompagne, entre 1812 et 1814, mettent soudain en lumière sa présence et le rôle complexe, à la fois amoureux et chevaleresque, qu’il joue au cours de cette fuite. En faire l’ellipse témoigne de son désir de préférer l’ombre à la publicité. Homme de silence et de discrétion, Rocca sait ne pas correspondre à l’idéal masculin de Mme de N :

Mme de N. ne concevait pas elle‑même qu’un jeune officier pût être réellement timide et réservé sous une enveloppe aussi hardie que celle de l’habit militaire. Elle était accoutumée, je crois, à trouver communément chez mes pareils un esprit d’entreprise qu’il fallait réprimer20.

Tous deux partagent pourtant un même amour de la Suisse. Mais ces racines communes, si elles font éclore les sentiments, réveillent aussi la douleur d’un jeune homme qui, dès qu’il tombe amoureux, tombe aussi malade ou plutôt réveille la sourde pathologie qui sommeille en lui : « J’avais déjà en moi, écrit‑il, sans m’en rendre compte, les atteintes du mal du pays21 ». S’ensuit, dans le récit comme dans la vie réelle de John Rocca, une lente oppression de sa respiration. Reléguée au second plan des soirées staëliennes, puis de la scène médicale elle‑même, les deux figures du couple agonisant symboliquement en même temps, la trajectoire du « second mari », qualifiée de « courte destinée22 » dans la Notice d’Albertine Necker de Saussure, lègue à la postérité l’énigme d’une maladie née de l’impossible deuil de l’origine.

Le cas John Rocca est d’autant plus intéressant qu’il survient au sein d’une famille à la fois dévastée et fascinée par les affections morales. Des attaques nerveuses de Suzanne Necker, vaincue par ses angoisses et chez qui Antoine de Baecque diagnostique, dans sa célèbre étude, les assauts d’une « imagination [qui] se déversait tout entière, vive, dans un corps devenu malade d’avoir trop d’esprit23 », aux terreurs de Staël elle‑même, contrainte de prendre chaque soir de l’opium pour lutter contre « la maladie de [s]a mère et cette absence de sommeil [qui] rend la vie trop longue24 », une chaîne pathologique relie des êtres autant unis par les liens du sang que par les troubles d’un caractère transformant le corps en signe et en symptôme. Staël le sait mieux qu’une autre, qui consacre plusieurs pages de De l’Allemagne à ce qu’elle appelle « les maladies de l’imagination25 ». Définies comme « ces pensées qui se pressent dans l’esprit sans qu’on puisse les changer en actes de la volonté26 » et dont Werther offre le tableau le plus abouti, elles épuisent et l’âme et l’organisme et inspirent quelquefois le désir de s’endormir à jamais. L’angoisse s’y décline en oppression et le plus souvent en trouble respiratoire. La métaphore de l’asphyxie traverse en effet toute l’œuvre staëlienne et trouve dans le despotisme impérial l’objet de sa crise : retraçant, dans Dix années d’exil, le coup d’état du 18 Brumaire, Staël l’assimile à une soudaine congestion du continent : « Je me sentis, dès cet instant, une difficulté de respirer, qui est devenue, je crois, depuis, la maladie de l’Europe entière27 ». L’obstruction pulmonaire traduit ici en langue organique l’impossibilité politique de respirer. Elle dit le deuil de la liberté, de la différence, et déplace sur la scène collective la maladie dont Oswald, le protagoniste de Corinne ou l’Italie, souffre au point de voir sa jeunesse, comme celle de Rocca, devenir descente au tombeau :

Il avait une figure noble et belle, beaucoup d’esprit, un grand nom, une fortune indépendante ; mais sa santé était altérée par un profond sentiment de peine, et les médecins, craignant que sa poitrine ne fût attaquée, lui avaient ordonné l’air du midi28.

Le mal de ses poumons, si inquiétant qu’il lui arrive de « cracher le sang29 », vient pourtant d’ailleurs. Staël l’explicite à l’ouverture de son récit : « La plus intime de toutes les douleurs, la perte d’un père, était la cause de sa maladie30 ». Se trouve proclamée ici l’étroite association de l’âme et du corps. Relayée par le comte d’Erfeuil qui diagnostique, chez Oswald, un excès de chagrin – « Vous n’êtes malade que parce que vous êtes triste31 », lui dit‑il dans les premiers jours de leur rencontre –, elle souligne, au cœur de l’univers staëlien, l’interdépendance des maladies et des passions, du deuil et de la mélancolie, des liens et des disparitions. Le dossier Rocca en témoigne : bien des nœuds subsistent au cœur de la « singulière famille » dans laquelle, de génération en génération, « l’imagination […] mêl[e] ses fantômes32 ».

1 Johannes Hofer, Dissertatio medica de nostalgia, Bâle, 1688.

2 Jean Starobinski, « La maladie comme infortune de l’imagination », La Relation critique, Paris, Gallimard, 1970, réed. 2001, p. 249.

3 J. Starobinski, « La leçon de la nostalgie », L’Encre de la mélancolie, Paris, Seuil, 2012, p. 266.

4 Pour une étude de sa trajectoire et une redécouverte de ses œuvres, voir Albert Jean Michel Rocca, Œuvres, éd. Stéphanie Genand, en collaboration

5 Comtesse Jean de Pange, Le dernier amour de Madame de Staël, d’après des document inédits, Genève, La Palatine, 1944.

6 Voir Germaine de Staël, Correspondance générale, t. VIII, « Le grand voyage » et t. IX, « Derniers combats », éd. Stéphanie Genand et Jean‑Daniel

7 Seuls quelques extraits en étaient jusqu’alors connus, publiés pour la première fois par la comtesse Jean de Pange dans Le dernier amour de madame

8 Témoignage cité par la comtesse J. de Pange, Le dernier amour de Madame de Staël, p. 207‑208.

9 Cette occultation fut l’un des motifs de la récente étude que nous avons consacrée à Rocca : voir Stéphanie Genand, « La voix muette de Coppet »

10 Œuvres, p. 268.

11 Voir « Note de l’auteur » et « Avis de l’éditeur», éd. Stéphanie Genand, OCS‑I/2, p. 559‑575.

12 Œuvres, p. 286.

13 Lettre à Juliette Récamier de fin février 1811 : CG‑VII, éd. Béatrice Jasinski, Genève, Slatkine, 2009, p. 372.

14 Œuvres, p. 213.

15 Œuvres, p. 215.

16 Œuvres, p. 219.

17 Œuvres, p. 220.

18 Œuvres, p. 221.

19 Œuvres, p. 223.

20 Œuvres, p. 271.

21 Ibidem.

22 Albertine Necker de Saussure, Notice sur le caractère et les écrits de Madame de Staël, Paris, Treutel et Würtz, 1820, p. clcxxvii.

23 Antoine de Baecque, « Madame Necker, ou la poésie du cadavre », La Gloire et l’effroi : sept morts sous la Terreur, Paris, Grasset, 1997, p. 222.

24 Lettre à Albertine Necker de Saussure du 13 avril 1816, CG‑IX, p. 457.

25 De l’Allemagne (1810‑1813), réed. comtesse Jean de Pange, Paris, Hachette, 1959, t. III, p. 248.

26 Ibidem.

27 Dix années d’exil (1812), réed. Simone Balayé et Mariella Vianello Bonifacio, Paris, Fayard, 1996, p. 71.

28 Corinne ou l’Italie (1807), réed. Simone Balayé, OCS‑II/3, p. 2.

29 Corinne ou l’Italie, p. 6.

30 Corinne ou l’Italie, p. 2.

31 Corinne ou l’Italie, p. 11.

32 Corinne ou l’Italie, p. 2.

1 Johannes Hofer, Dissertatio medica de nostalgia, Bâle, 1688.

2 Jean Starobinski, « La maladie comme infortune de l’imagination », La Relation critique, Paris, Gallimard, 1970, réed. 2001, p. 249.

3 J. Starobinski, « La leçon de la nostalgie », L’Encre de la mélancolie, Paris, Seuil, 2012, p. 266.

4 Pour une étude de sa trajectoire et une redécouverte de ses œuvres, voir Albert Jean Michel Rocca, Œuvres, éd. Stéphanie Genand, en collaboration avec Aline Hodroge, Paris, Champion, 2017. Toutes les références au texte renverront désormais à cette édition.

5 Comtesse Jean de Pange, Le dernier amour de Madame de Staël, d’après des document inédits, Genève, La Palatine, 1944.

6 Voir Germaine de Staël, Correspondance générale, t. VIII, « Le grand voyage » et t. IX, « Derniers combats », éd. Stéphanie Genand et Jean‑Daniel Candaux, Genève, Slatkine, 2017.

7 Seuls quelques extraits en étaient jusqu’alors connus, publiés pour la première fois par la comtesse Jean de Pange dans Le dernier amour de madame de Staël. Les lecteurs pourront désormais découvrir la totalité du manuscrit dans le volume des Œuvres de Rocca.

8 Témoignage cité par la comtesse J. de Pange, Le dernier amour de Madame de Staël, p. 207‑208.

9 Cette occultation fut l’un des motifs de la récente étude que nous avons consacrée à Rocca : voir Stéphanie Genand, « La voix muette de Coppet », Albert Jean Michel Rocca, Œuvres, p. 7‑48.

10 Œuvres, p. 268.

11 Voir « Note de l’auteur » et « Avis de l’éditeur», éd. Stéphanie Genand, OCS‑I/2, p. 559‑575.

12 Œuvres, p. 286.

13 Lettre à Juliette Récamier de fin février 1811 : CG‑VII, éd. Béatrice Jasinski, Genève, Slatkine, 2009, p. 372.

14 Œuvres, p. 213.

15 Œuvres, p. 215.

16 Œuvres, p. 219.

17 Œuvres, p. 220.

18 Œuvres, p. 221.

19 Œuvres, p. 223.

20 Œuvres, p. 271.

21 Ibidem.

22 Albertine Necker de Saussure, Notice sur le caractère et les écrits de Madame de Staël, Paris, Treutel et Würtz, 1820, p. clcxxvii.

23 Antoine de Baecque, « Madame Necker, ou la poésie du cadavre », La Gloire et l’effroi : sept morts sous la Terreur, Paris, Grasset, 1997, p. 222.

24 Lettre à Albertine Necker de Saussure du 13 avril 1816, CG‑IX, p. 457.

25 De l’Allemagne (1810‑1813), réed. comtesse Jean de Pange, Paris, Hachette, 1959, t. III, p. 248.

26 Ibidem.

27 Dix années d’exil (1812), réed. Simone Balayé et Mariella Vianello Bonifacio, Paris, Fayard, 1996, p. 71.

28 Corinne ou l’Italie (1807), réed. Simone Balayé, OCS‑II/3, p. 2.

29 Corinne ou l’Italie, p. 6.

30 Corinne ou l’Italie, p. 2.

31 Corinne ou l’Italie, p. 11.

32 Corinne ou l’Italie, p. 2.